Stage de Formation à l’Action Directe Non Violente du vendredi 4 février 2011 à 18h00 au dimanche 6 à Salles (Sud Gironde)

http://gironde.demosphere.eu/node/682  

gironde.demosphere.eu, communiqué, le 3 janvier 2011

Stage de Formation à l’Action Directe Non Violente du vendredi 4 février 2011 à 18h00 au dimanche 6 à Salles (Sud Gironde)

Objectifs de notre stage

1. La création de communautés d’activistes uni/e/s par des conceptions du monde proches et des liens de solidarité forts.

2. La diffusion de la culture de l’action directe non violente (désobéissance, solidarité, principes, techniques, précautions.).

3. L’émergence de vocations de formateurs/trices et la formation des formateurs/trices débutant/e/s.
Nous venons tou/te/s d’horizons et de luttes différentes et nous n’avons pas tou/te/s le même degré d’expérience, les stages sont donc des moments de partage et d’échange très enrichissants pour tou/te/s !

Durée du stage

Vendredi : accueil à partir de 18h00 et jusqu’à pas d’heure ; soirée informelle pour faire connaissance. Un repas léger est prévu ce soir-là pour ceux qui arriveront avant 21h00 et qui nous auront prévenus.

Samedi : début du stage à 9h00.

Dimanche : le stage s’achèvera autour de 17h00.

Contenu du stage

En gros : echanges d’expriences, positionnements philosophiques, jeux de rôle, communication non violente, techniques et bricolage divers, élaboration de projets, sécurité, rapports avec différents medias, briefing juridique, théâtre invisible, mise en situation, etc.

Nous partons du principe que chacun doit être acteur/trice de sa formation, en apportant son expérience et sa réflexion, ses idées et ses envies.

Participation libre aux frais :

La participation requise est d’autant Lire la suite

Lagraulet-du-Gers – Projet de centre d’accueil écologique

sudouest.fr, Franck Meslin, le  27 août 2010

http://www.sudouest.fr/2010/08/27/un-centre-ecologique-pour-retrouver-le-bonheur-dans-le-pre-170401-736.php

Un centre écologique pour retrouver le bonheur dans le prè

Anne Gouyon va construire un centre d’accueil pour développer l’écologie positive.

Après dix ans en Asie du Sud-Est à développer des projets d’agriculture durable, l’ingénieure agronome Anne Gouyon est arrivée dans le Gers, en octobre 2009, un peu par hasard. «Je recherchais un lieu dans le Sud où installer un centre d’expérimentation et de transmission du concept d’écologie positive, lorsque j’ai revu le film Le bonheur est dans le prè», raconte-t-elle amusée.

Séduite, la jeune femme pose ainsi ses valises à Lagraulet-du-Gers avec sa famille pour y réaliser son vieux projet. Le couple y achète 18 hectares de terres agricoles, dont 6ha de bois et 7 ha de surfaces constructibles pour y ériger un éco-centre. «L’ambition de ce lieu est avant tout de mettre mes recherches en pratique, de témoigner de ce qui est possible et d’y former ceux qui voudront y venir», explique la jeune femme.

Une maison positive

Dans un premier temps, le couple y construira sa propre maison à partir des quelques murs en ruine d’une bâtisse, selon les techniques d’éco construction. «Les bâtiments seront le premier témoignage d’une autre voie et devront produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment».

Le temps de ce premier chantier sera l’occasion pour Anne Gouyon d’affiner le contenu de son éco centre en rencontrant les acteurs locaux de l’environnement, l’artisanat, l’agriculture et le tourisme afin que son offre soit adaptée aux besoins. Déjà ses champs produisent du chanvre pour initier une filière locale d’isolation écologique des habitations. Un potager bio y donnent également de beaux légumes et pourra servir de lieux d’apprentissage des règles du jardinage bio.

Baptisé l’Orta Nou (le jardin neuf, en occitan), l’éco centre d’Anne Gouyon invite chacun à «cultiver son jardin» pour «tisser une relation positive avec notre environnement».

Des colos dès 2011

Déjà la Stéphanoise a tissé des liens avec des associations condomoises œuvrant dans la même direction, telle que Gascogna Terra ou le salon Bio Gascogne. D’autres sont en cours de réflexion, notamment avec l’équipe de l’ancien Carmel de Condom.

Spécialiste en agroforesterie, l’ingénieure agronome souhaite également démontrer dans ce centre son Lire la suite

Bâtiment : une opportunité à ne pas manquer – Les professionnels du bâtiment sont entrés, avec Grenelle, dans leur troisième révolution de l’après-guerre

lanouvelle republique.fr, Vincent Buche, le 11 juin 2010

Bâtiment : une opportunité à ne pas manquer

Les professionnels du bâtiment sont entrés, avec Grenelle, dans leur troisième révolution de l’après-guerre. Un virage qu’il va falloir négocier.

Daniel Ridoret, P-DG du groupe qui porte son nom à La Rochelle (un des grands de la menuiserie) et accessoirement frère du président national de la Fédération française du bâtiment, n’y va pas par quatre chemins : « Tout ce qui a été construit depuis des siècles est à démolir ou à rénover ! »

Dans l’amphithéâtre du palais des Congrès, au Futuroscope, cette annonce catastrophique suscite des mines réjouies. L’assistance est en effet composée de patrons du bâtiment, réunis pour le colloque de leur syndicat professionnel, la Fédération française du bâtiment (FFB). Le thème de ce colloque : « Nouveaux marchés, à vous de jouer ! »

Investir sans compter dans la formation et le marketing

Et parmi ces nouveaux marchés, arrive largement en tête tout ce qui est lié à l’écohabitat. « Il y a en France 30 millions de logements à rénover. C’est un marché fabuleux », poursuit le chef d’entreprise rochelais, l’un des témoins retenus pour ce colloque.

Bref, les patrons du bâtiment, après avoir subi de plein fouet la crise de 2008, ont quelques raisons de renouer avec l’optimisme. A la condition tout de même de savoir répondre aux attentes de ce marché. L’offre globale, sur laquelle les majors de la construction sont déjà positionnés, n’est pas évidente à mettre en place quand les acteurs sont de petits entrepreneurs attachés à leur indépendance, ce qui est généralement le cas en Poitou-Charentes.

Ce n’est pas pour rien que les organismes professionnels, et pas seulement la FFB, multiplient les initiatives pour que leurs ressortissants réussissent à prendre ce tournant, l’un des plus importants depuis la Libération : les Trente Glorieuses avaient été les années de l’habitat collectif. Les années soixante-dix ont vu le triomphe du pavillon individuel vite fait et pas toujours bien fait (Poitou-Charentes détient le record de France du logement individuel).

Désormais, c’est l’écohabitat qui est dans le sens de l’Histoire. Aux professionnels de s’adapter, en investissant sans lésiner dans la formation permanente de leurs collaborateurs mais aussi dans le marketing et la commercialisation auprès de clients très demandeurs mais aussi très vigilants.

Ils ont d’autant plus intérêt à s’adapter que le marché du neuf a bien chuté et que les industriels ne feront pas de cadeau aux artisans. Exemple hier à la tribune : Fabrice Millet, gros fabriquant de fenêtres à Bressuire explique qu’il va être bientôt en mesure de livrer des Lire la suite

Analyse : La croissance verte : quels impacts sur l’emploi et les métiers ?

stratégie.gouv.fr, janvier 2010

Analyse : La croissance verte : quels impacts sur l’emploi et les métiers ?

La croissance verte est volontairement abordée ici d’une façon large, comme un processus de renouvellement dont l’impact net sur l’emploi dépendra notamment des politiques qui seront mises en ouvre mais dont l’ampleur soulève des défis importants en matière de métiers et de formation. Ces derniers ne se limitent pas à l’éclosion de compétences spécifiques et inédites dans quelques filières spécialisées. Il s’agit le plus souvent de compétences transversales affectant des volumes très importants de personnels dans un grand nombre de secteurs imposant une adaptation substantielle des dispositifs de formation.

– La croissance verte, un processus de destruction créatrice

– Les conditions d’une création nette d’emplois

– La transformation des métiers et les besoins en formation

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Plan de mobilisation gouvernemental en faveur des métiers verts

lemonde.fr, le 28 janvier 2010, Hervé Kempf

Plan de mobilisation gouvernemental en faveur des métiers verts

La politique environnementale peut générer des centaines de milliers d’emplois : c’est pour étayer ce pari que Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, et Valérie Létard, secrétaire d’Etat, devaient présenter, jeudi 28 janvier, à Paris, un « plan de mobilisation pour les métiers de la croissance verte« , lors d’une « conférence nationale ».

Cette dernière conclut un travail engagé par les services de Mme Létard depuis septembre 2009, et qui a réuni près de 400 experts chargés d’identifier les potentialités d’emploi dans onze filières économiques (agriculture, automobile, bâtiment, eau et déchets, électromécanique, énergies renouvelables, raffinage et agrocarburants, tourisme, transport, mer, biodiversité). Leur rapport est plus mesuré que l’estimation optimiste – 600 000 emplois – lancée par M. Sarkozy, en juin 2009, sur la base d’une étude sommaire du cabinet Boston Consulting Group (Le Monde du 30 juillet 2009).

La « Synthèse des travaux des comités de filière » remise en janvier est beaucoup plus prudente. Elle n’identifie formellement qu’environ 210 000 nouveaux emplois pérennes d’ici à 2020 (90 000 dans l’agriculture, 40 000 dans l’eau et les déchets, 80 000 dans les infrastructures de transport collectif). Sur plusieurs autres secteurs, il reste difficile de mesurer le solde net d’emplois, notamment dans le bâtiment, où l’enjeu est très important, avec un vaste potentiel de travaux d’économies d’énergie dans le parc immobilier existant. En revanche, des filières comme l’automobile pourraient perdre des emplois. Le rapport souligne que, en réalité, « la plupart des filières continueront à offrir des emplois sur des métiers traditionnels, mais avec des nouvelles compétences ».

C’est à un constat similaire qu’est parvenu le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), qui a publié, le 25 janvier, un rapport sur le thème « Croissance verte et emploi ». « Il y a consensus pour dire que le tournant du développement durable peut se traduire par un potentiel de plusieurs centaines de milliers d’emplois, résume Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du COE. Mais les nouveaux emplois strictement verts seront peu nombreux. Il y aura surtout des emplois dans des secteurs traditionnels qui se seront « verdis » ou dans des secteurs peu « verts » mais dont l’activité va croître par des décisions politiques, par exemple dans le bâtiment ou dans le développement des tramways. »

Les analyses convergent sur le besoin d’une politique spécifique de formation. « Les comités ayant tous identifié des besoins très importants en matière de formation initiale et continue dans chacune des filières, il en ressort au global un besoin de mobilisation quasi sans précédent de la filière de formation », souligne la synthèse.

C’est d’ailleurs sur ce terrain que M. Borloo et Mme Létard devaient annoncer les principales mesures, avec la création d’un Lire la suite

Les AMAP se structurent pour mieux se développer

actu-environnement.com, Sophie Fabrégat, le 16 novembre 2009

Les AMAP se structurent pour mieux se développer

L’engouement des consommateurs pour les associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) ne se dément pas. Mais l’offre a du mal à suivre. Un mouvement national devrait se structurer pour faciliter la naissance de nouveaux projets.

Aujourd’hui, près de 1.500 groupes AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) existeraient sur l’ensemble du territoire, de nombreux autres projets seraient en cours. Ce système de partenariat entre producteurs et consommateurs suscite de plus en plus d’intérêt depuis le lancement de la première initiative de ce type en avril 2001 à Aubagne.

Circuits courts, relation directe entre producteurs et consommateurs, solidarité financière, respect de l’environnement… sont autant d’arguments qui séduisent les quelques 60.000 familles de consommateurs engagées dans une telle démarche.

 »Les AMAP représentent un véritable mouvement de fond, elles correspondent à des aspirations profondes des consommateurs », analyse Jérôme Dehondt, responsable légal et porte-parole du mouvement interrégional des AMAP (MIRAMAP). Cependant, dans de nombreuses régions, ces associations ont des difficultés à se développer. Si en PACA (140 groupes), Rhône-Alpes (132 groupes), Ile-de-France (120 groupes) les initiatives sont nombreuses, la Picardie (3 AMAP), le Languedoc-Roussillon (3 AMAP), la Champagne-Ardenne (1 AMAP)… ont davantage de mal à faire émerger ce type de dispositif.

Une offre qui ne suit pas la demande

Le développement des AMAP se heurte à de nombreux freins. De nombreux groupes en projet sont actuellement à la recherche d’un producteur paysan ou bio.

Premier frein : la pénurie de producteurs bio en France.  »En Ile-de-France par exemple, 150 groupes sont en fonctionnement aujourd’hui pour 35 maraîchers bio. Seulement 30 personnes sont formées chaque année au maraîchage bio dans la région, ce qui est très en deçà des besoins. Il y a un véritable problème de ressources humaines. Les AMAP et l’agriculture bio reposent surtout sur les nouveaux entrants, la conversion bio étant très compliquée. La population agricole française est assez âgée, 46 % des agriculteurs seront partis à la retraite d’ici 2020. Le pas n’est pas évident à franchir pour eux de la production conventionnelle à la production bio ».

Deuxième frein : l’accès au foncier :  »de nombreux porteurs de projets ont du mal à accéder aux terres agricoles. A cause de la pression foncière, les terres sont chères, peu disponibles… Les organisations foncières telles que la SAFER privilégient l’extension d’installations existantes ».

Les banques seraient également Lire la suite

Grenelle de l’environnement : le texte

citron-vert.info, Philippe Ladame, le 6 août 2009

Grenelle de l’environnement : le texte

La loi relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, adoptée par l’Assemblée, est publiée au Journal Officiel.

En voici le sommaire (avec l’indication des pages) :

TITRE I : Lutte contre le réchauffement climatique – p 3

CHAPITRE I : Réduction des consommations d’énergie des bâtiments – p 5

CHAPITRE II : Urbanisme – p 9

SECTION 1 : Disposition relatives aux objectifs – p 9

SECTION 2 : Disposition relatives à l’urbanisme et au patrimoine – p 10

CHAPITRE III : Transports – p 10

SECTION 1 : Disposition relatives aux objectifs – p 11

SECTION 2 : Dispositions modifiant la loi d’orientation des transports intérieurs – p 19

CHAPITRE IV : Energie – p 20

CHAPITRE V : La recherche dans le domaine du développement durable – p 22

TITRE II : Biodiversité, écosystèmes et milieux naturels – p 24

CHAPITRE I : Stopper la perte de biodiversité sauvage et domestique. Restaurer et maintenir ses capacités d’évolution – p 24

CHAPITRE II : Retrouver une bonne qualité écologique de l’eau et assurer son caractère renouvelable dans le milieu et abordable pour le citoyen – p 26

CHAPITRE III : Uune agriculture et une sylviculture diversifiées et de qualité, productive et durables – p 28

CHAPITRE IV : La gestion intégrée de la mer et du littoral – p 32

 TITRE III : Prévention des risques pour l’environnement et la santé, prévention des déchets – p 33

CHAPITRE IER : L’environnement et la santé – p 33

CHAPITRE II : Les déchets – p 37

TITRE IV : État exemplaire – p 40

TITRE V : Gouvernance, information et formation – p 42

TITRE VI : Dispositions propres à l’outre-mer – p 47

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Collectivités et CUB : Maintenir la ceinture verte de l’agglo bordelaise

sudouest.com, Laurie Bosdecher, le 21 Juillet 2009

AGRICULTURE. Comment sauver la zone maraîchère le long des jalles, laissée peu à peu à l’abandon ? Les collectivités montent au créneau, proposant formation et réaménagement

De l’engrais pour les légumes

Ils sont une quinzaine aujourd’hui sur Eysines. Cent cinquante, il y a un siècle. Ils souffrent, des prix imposés par la grande distribution, de marges de plus en plus faibles. Et pourtant les maraîchers en bord de jalles travaillent beaucoup.

Ceux qui vont partir à la retraite dans les prochaines années n’ont, pour la plupart, personne pour reprendre leur exploitation. La situation n’est pas nouvelle. 50 % de la zone n’est plus exploitée aujourd’hui.

Face à cette situation, la profession est aujourd’hui partagée entre laisser mourir l’activité ou relever le défi de la pérenniser. Cette dernière option est celle des collectivités locales. En premier lieu, la ville d’Eysines qui veut la redynamiser. Elle est aujourd’hui suivie par les communes voisines où s’étend la vallée maraîchère : Bruges, Blanquefort, Le Taillan et Le Haillan.

460 hectares à aménager

« Il y a un bassin potentiel de 800 000 personnes à nourrir avec des produits de qualité sur l’agglomération, relève le premier adjoint au maire, Daniel Dougados. Avec l’explosion des circuits courts, le retour à la vente directe, le pullulement des Amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) sur la Communauté urbaine, il ne faut pas louper le créneau. Certes, les maraîchers vont être amenés à changer leurs méthodes de travail, faire de l’agriculture raisonnée, mais ça peut marcher. » Une zone intercommunale d’aménagement foncier vient d’être créée. Sous l’égide du Conseil général, un périmètre de 466 hectares doit être dédié au maraîchage.

Mais il faut l’aménager. Aujourd’hui dans cette zone, beaucoup de propriétés sont morcelées, le réseau hydraulique obsolète et certaines parties, trop humides, devenues inaccessibles pour les engins agricoles. Différentes études ont été menées, des objectifs fixés. Ils seront soumis à enquête publique dans les prochains moins.

Former aux circuits courts

Réaménager ne suffira pas pour convaincre de jeunes professionnels de venir s’installer en bord de jalles. À partir de la rentrée de septembre, une formation, financée par la Région, va permettre à une douzaine de stagiaires de passer un brevet professionnel au lycée agricole de Blanquefort. « L’objectif n’est pas seulement de leur donner les bases du métier mais aussi de les aider à s’installer. » Interpellée par les professionnels de la zone sur le manque de bras à venir dans les prochaines années la députée du Médoc, Pascale Got, s’est personnellement investie dans le dossier.

Elle a convaincu des maraîchers d’Eysines d’être partie prenante dans ce projet. Ainsi des parcelles Lire la suite

EEDD : Pourquoi s’emparer des conclusions du Grenelle ?

agoravox.fr, Roland Gérard, le 24 février 2009

Pourquoi s’emparer des conclusions du Grenelle ?

Nous l’avons déjà vu : l’éducation n’a pas eu sa part lors du Grenelle, il faudra y revenir.
Les acteurs de l’éducation à l’environnement vers un développement durable ont toutefois identifié des avancées méthodologiques indéniables. Ces avancées, si elles restent insuffisantes, méritent d’être connues, les acteurs dans les territoires peuvent s’appuyer dessus pour promouvoir la capacité de « faire ensemble ». Il y a, dans les conclusions du comop 34 en particulier, des arguments qu’on aurait tort de négliger.

Les détracteurs peuvent toujours dire, montrer du doigt, critiquer en bloc… Nous serons un nombre certain à affirmer que nous avons acquis des points clés lors du Grenelle. Tous ceux qui, par la discussion et la participation souhaitent s’impliquer dans la lutte pourront y puiser des arguments à poser face à un élu, un préfet, un recteur, un directeur d’administration, un industriel… Et pourtant, ils seront nombreux à dire, ceux qui luttent pour le développement de l’EEDD (éducation à l’environnement vers un développement durable), « le Grenelle n’a rien apporté sur le volet de l’éducation ! » et ils auront aussi raison.

Si nous avons effectivement avancé sur la question de la façon d’agir pour construire la culture écologique de la société, en revanche force est de constater que l’opérationnalité n’est pas là. Il faudra encore du temps. La question de la culture arrive après toutes les autres.

Il faut bien avouer qu’en ce qui concerne l’éducation, les choses avaient plutôt mal commencé. Les associations spécialisées ont eu le sentiment d’avoir été oubliées au démarrage. Elles n’étaient pas présentes parmi les neuf ONG choisies au départ à l’été 2007. Les phases en région ont heureusement rappelé l’importance de l’éducation à l’environnement. Un Comop (comité opérationnel) 26 démarré fort tardivement sur l’éducation a soulevé quelques espérances. Hélas elles ont été vite déçues quand les participants ont constaté que le propos se focalisait sur l’enseignement scolaire.

Ce qui intéresse les acteurs dans les territoires est beaucoup plus vaste puisque c’est tout ce qui a une influence directe sur la culture de la population : l’éducation certes mais aussi l’information, la sensibilisation et la formation. C’est en fait de cela, et de tout cela, dont les forces sociales en mouvement parlent quand elles parlent d’éducation à l’environnement vers un développement durable (EEDD). Bien peu dans notre pays pourront dire ce qu’a apporté à la dynamique globale du Grenelle, ce Comop 26. Le temps nous permettra de dire s’il marquera l’histoire.

Le Comop 34 « Sensibiliser, informer et former le public aux questions d’environnement et de développement durable » a lui démarré encore plus tard. Il semblerait que la question de la culture arrive après toutes les autres et pourtant c’est la vie quotidienne de chacun des habitants de la terre qui accentue ou non le problème environnemental. Et c’est bien selon sa propre culture que l’on mène son existence. C’est bien du fait de leur culture que les Yanomanis d’Amazonie ou les bochimans du Kalahari ont développé des modes de vie respectueux de l’environnement. Espérons que personne ne pense plus qu’il puisse y avoir des cultures secondaires dans l’humanité.

Se consacrant à l’information, la sensibilisation, la formation, en quoi le Comop 34 change-t-il les choses ? Quoi de neuf ?

Tous différents, tous ensembles Lire la suite

Bx 27 au 29 octobre : Conférence Education pour un DD

Le comité français de la Décennie

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR L’EDUCATION POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE

BORDEAUX 27 au 29 OCTOBRE 2008

Sous le haut patronage de l’UNESCO chargé de la mise en œuvre de la Décennie 2005-2014 des Nations Unies de l’Éducation pour un Développement Durable (EDD), et à l’occasion de la présidence de la France de l’Union Européenne, le comité français de la Décennie organise à Bordeaux, du 27 au 29 octobre 2008, une conférence internationale réunissant les acteurs français et étrangers de l’éducation, de la formation et de l’information au développement durable.

OBJECTIFS DE LA CONFÉRENCE

Notre planète est confrontée à de graves menaces, qu’il s’agisse du changement climatique, de l’épuisement des ressources, de la baisse de la biodiversité ou d’une pression démographique chaque jour accrue. Face à ces menaces, l’éducation, la formation et l’information se révèlent essentielles pour doter l’ensemble des citoyens des connaissances et des compétences les amenant non seulement à saisir les enjeux du développement durable, mais surtout à adopter et promouvoir les changements de comportement indispensables pour inverser les modes de vie actuels antinomiques de la durabilité.

Comment l’éducation sous toutes ses formes peut-elle amener l’ensemble des citoyens, à toutes les étapes de leur vie, à être en situation de capacité et de responsabilité pour gérer le présent, tout en étant préparés à faire face à un futur incertain dans une société complexe en perpétuelle mutation ? Telle est la question qui touche à la fois aux acteurs et aux dispositifs mis en œuvre pour développer une réelle démarche éducative.

À la veille de la conférence mondiale du mi-parcours de la Décennie qui se tiendra à Bonn (Allemagne) en mars 2009, la manifestation de Bordeaux réunira les spécialistes français et étrangers de l’Éducation pour un Développement Durable, d’une part, afin de faire le bilan des avancées réalisées durant la période 2005-2008, et de définir les stratégies à mettre en oeuvre pour la période 2009-2014 et, d’autre part, Lire la suite

11 octobre : formation à l’étude de la migration des oiseaux

La migration des oiseaux vous intéresse ou vous passionne. Vous voulez en savoir plus dans une démarche personnelle ou professionnelle

La LPO Aquitaine et Organbidexka Col libre vous propose une formation à l’étude de la migration des oiseaux du samedi 11 au samedi 18 octobre 2008 aux chalets d’Iraty (Larrau dans les Pyrénnées-Atlantiques) à quelques mètres du Col d’Organbidexha). Lire la suite

Liste des 12 marchés bio et 78 magasins bio d’Aquitaine

Bio d’Aquitaine

L’Aquitaine compte en 2008 un millier d’agriculteurs bio. 6 associations départementales: AgroBio Périgord pour la Dordogne, le Civam Bio du Lot et Garonne, le Civam Bio de Gironde, le Civam Bio des Landes, le Civam Bio Béarn et l’association B.L.E. pour le Pays Basque, comptent parmi leurs adhérents environ la moitié de ces producteurs bio.

Bio d’Aquitaine, association loi 1901 également, fédère au niveau régional ces 6 associations départementales de producteurs bio. Elle est elle-même adhérente à la FNAB, la Fédération Nationale des Agrobiologistes.

Bio d’Aquitaine a pour objectif le développement de l’agriculture biologique dans une perspective de durabilité sociale et environnementale de la production agricole sur le territoire aquitain.

Les associations départementales du réseau proposent :

– assistance technique à la pratique de l’agriculture biologique,

– formations,

– accompagnement des démarches de conversion, assistance au montage de projets collectifs,

– actions de  promotion de l’agriculture biologique et des produits bio.

Bio d’Aquitaine, en tant que fédération régionale, a pour mission de favoriser les liens entre les structures locales et de participer à créer un environnement régional favorable au développement de l’agriculture biologique.

Ses axes d’action :

– L’animation des échanges et de la communication entre les associations départementales et la mutualisation des acquis.

– La valorisation des actions et programmes locaux auprès des partenaires et interlocuteurs au niveau régional.

– La participation régionale à la  dynamique des réseaux nationaux de l’agriculture biologique (FNAB, ITAB notamment)  pour une  meilleure reconnaissance des agriculteurs engagés en agriculture biologique et des spécificités de leurs pratiques agronomiques

MARCHES ET MAGASINS BIO 

Vous trouverez ci-après une liste de marchés, puis de magasins, de la région, spécialisés dans la vente de produits biologiques. Lire la suite

Lanceurs d’alerte, lobbies et pouvoirs publics

Actu-environnement, le 17 septembre 2008, propos recueillis pas Camille Saïsset

La majorité des maladies contemporaines serait évitable au prix d’un changement de notre mode de vie

Au printemps dernier, peu après la remise du rapport Lepage sur l’amélioration de l’accès à l’information, à l’expertise et à la justice, celle-ci donnait raison au lanceur d’alerte Pierre Méneton. Sans être mono maniaque du sel, ce docteur en biologie de l’Institut National de la Santé et de la Recherche nous livre sa perception de l’alerte.

Actu-Environnement : Une des traductions des discussions du Grenelle de l’environnement pourrait être l’adoption d’une loi de protection des lanceurs d’alerte. Mais de qui parle-t-on ?

Pierre Méneton : Ce terme « lanceur d’alerte » recouvre diverses réalités. Il y a parmi eux les chercheurs du service public dont la mission statutaire est d’améliorer la santé de la population au travers de la recherche, de la formation et de la communication. Dans la réalité, la majorité d’entre eux reste confinée dans les labos à l’INRA, l’INSERM ou au CNRS. Seule une minorité soulève publiquement les problèmes de santé et d’environnement dont ils peuvent avoir connaissance par les résultats de leurs études ou par les échanges avec leurs pairs à travers le monde. On désigne cette minorité de « lanceurs d’alerte », du fait de l’inertie de la majorité. Ce sont eux, pourtant, qui remplissent le mieux la fonction pour laquelle ils sont payés par le contribuable.

AE : Qu’est ce qui justifie de protéger les lanceurs d’alerte ?

PM : Les problèmes de santé publique et d’environnement touchent de nombreux secteurs de l’activité économique : industrie automobile, alimentaire, agricole… L’alerte prend ses origines dans le conflit avec ces intérêts économiques. Ces personnes qui la révèlent sont confrontées à des difficultés diverses : pressions administratives, baisse des crédits de recherche, menaces orales, mise au placard, mutation voire licenciement… En ce qui me concerne, j’ai été attaqué pour diffamation et placé sur écoute en 2002, si j’en crois l’investigation de vos confrères du Point. Des lettres de dénonciation et de pression ont été adressées à ma direction, à l’INSERM, qui a fort heureusement précisé que je bénéficiais d’une totale liberté d’expression, là aussi du point de vue statutaire. Lorsqu’il s’agit de chercheurs du service public, les lanceurs d’alerte ont le droit pour eux, encore faut-il le faire valoir. Se taire sur les problèmes rencontrés suggère une posture de victimisation. C’est d’autant plus choquant qu’il existe aussi des « chercheurs collaborant », conseillers, consultants, etc. qui, sous le même statut, servent non pas l’intérêt général mais l’intérêt particulier. Ces « couvreurs d’alerte » semblent soumis à un régime d’impunité, comme on l’a vu dans les scandales liés au plomb, à l’amiante, au tabac ou au sel. Cela pose un problème de fond encore peu évoqué. Lire la suite

Cuiseurs solaires : cuisine du soleil

Sud-Ouest, septembre 2008, Isabelle Camus

BORDEAUX NORD. L’asso Bolivia Inti a proposé un stage de fabrication et d’utilisation de cuiseurs solaires au centre social

Cuisine du soleil

Ne l’oublions pas, même si beaucoup déplorent un été médiocre, le soleil n’en demeure pas moins la source de lumière et de chaleur la plus puissante, la plus écologique et la plus… gratuite. Trois raisons que l’association nantaise Bolivia Inti exploite en mettant l’astre solaire au service du développement (durable) tant en Amérique Latine qu’en Afrique ou en France.

Le week-end dernier, elle a ainsi initié, au centre social Bordeaux nord, une quinzaine de bricoleurs à la fabrication et à l’utilisation d’un cuiseur solaire, d’une parabole solaire, d’un  poêle à bois économe et d’une caisse thermique encore appelée marmite norvégienne. A son programme technique et théorique, Bolivia Inti rajoute invariablement l’explication des enjeux écologiques et humanitaires que ces outils de cuisson permettent de résoudre, ici ou ailleurs.

En extérieur. Pollutions, déforestation, causes de mortalité, potabilisation de l’eau… Même si nous ne sommes pas confrontés à ces problématiques extrêmes, nous allons de plus en plus être amené à découvrir les avantages tant éco-logiques qu’éco-nomiques de ces merveilles de simplicité et d’efficacité carburant au rayonnement solaire. Atouts, qui, par ces temps de flambée des prix énergétiques ne peut manquer de faire réfléchir les plus réfractaires. Or, si ces alternatives culinaires demeurent essentiellement utilisables en extérieur, elles n’en sont pas moins à la portée de tous les détenteurs du moindre petit bout de terrasses ou de jardins. Aussi, peut-on se laisser aller à imaginer qu’un jour, peut-être, on pourra voir, sur les balcons, autant de paraboles solaires que d’antennes paraboles.  Renversement de tendance que Bolivia Inti aura contribué à développer ou de l’effet positif du changement climatique sur les mentalités. Lire la suite

Grenelle et Education à l’environnement pour le DD

NaturaVox, lundi 15 septembre 2008, RG

Cerise sur le gâteau Grenelle

L’éducation a eu toutes les peines du monde à faire sa place dans le processus du Grenelle de l’environnement. Voilà, en fin de parcours, la sensibilisation, l’information et la formation du public aux questions d’environnement et de développement durable qui viennent se faire leur place. Cela pourrait bien être le signe d’une réelle avancée.

Le « Comop 34 » a démarré ses travaux le 4 septembre dans les locaux du cabinet de Jean Louis Borloo. Un Comop c’est un comité opérationnel chargé de mettre en musique les résolutions qui sont prises dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

33 « Comops » ont été mis en place suite aux conclusions des tables rondes et au discours du Président de la République de fin octobre 2007 quand Al Gore et quelques autres étoiles (espérons pas filantes) de l’environnement international étaient venues nous voir à Paris. Un ensemble de propositions devaient être fait pour le 15 mars « afin notamment d’alimenter le projet de loi de programmation du printemps 2008 ». Bon, le processus a pris quelques retard, mais aujourd’hui le projet de loi est sur nos bureaux, qu’on soit de l’Etat, des collectivités, des entreprises ou de la société civile… et on attend ardemment que les représentants du peuple s’emparent de nos travaux et nous fassent une belle et bonne loi.

Vent frais fleurant bon le terrain !

En ce qui concerne l’éducation à l’environnement on ne va pas refaire le film, le lecteur pourra revenir aux articles précédents, mais il faut rappeler qu’on reste un peu sur notre faim après les travaux du Comop 26 « Education » présidé par Jacques Brégeon. Nous étions plus de 80 dans ce groupe, nous avons travaillé des heures et des heures. Nous avons été cantonné contre notre gré à l’enseignement scolaire (vision on ne peut plus restrictive de l’éducation) et le président lui même ne sait pas nous dire aujourd’hui ce qui en sera retenu !… silence… expectative… suspens… qu’en ressortira-t-il ? Nous sommes à l’affût du moindre mouvement. Apparemment rien ne bouge ! Nous espérons être démenti au plus tôt, tant nos écoles, collèges, lycées, facs et grandes écoles tireraient grand bénéfice d’un vent frais fleurant bon le terrain !

Avec les participants du comop 34 les acteurs de l’éducation à l’environnement se réjouissent donc de voir à nouveau mise sur l’établi la question de la culture de la société, parce que oui, c’est bien de cela qu’il s’agit : le changement de culture en profondeur que nous avons à vivre collectivement et de toute urgence pour trouver un terme heureux à la crise écologique et sociale que nous connaissons sur la planète Terre.

Degré « 0 » de la coordinationLire la suite

Pesticides dans l’agriculture : moins 50% en dix ans ?

Le journal du développement durable, le11 septembre 2008, Margaux Gouté

Pesticides : Moins 50% ?

Le plan Ecophyto 2018 vise à réduire de 50% en dix ans l’usage des pesticides en France.

Le plan “Ecophyto 2018” a été présenté hier par Michel Barnier en conseil des ministres. Objectif : réduire l’usage des pesticides de moitié en dix ans, tout en conservant le niveau de production des exploitations agricoles. Accélérer la recherche, mutualiser et diffuser l’information, professionnaliser la formation : les préconisations sont nombreuses.

Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche a présenté hier en conseil des ministres le plan « Ecophyto 2018 » visant à réduire de 50% en dix ans l’usage des pesticides en France, objectif fixé par le Grenelle de l’environnement. Ce plan a été élaboré par un groupe de travail présidé par Guy Paillotin, secrétaire perpétuel de l’Académie d’Agriculture en concertation avec les représentants des utilisateurs, des ONG, des chercheurs, des élus et des distributeurs. Alors que l’impact des produits phytosanitaires sur la santé inquiète les citoyens, le plan d’action doit rassurer les consommateurs sur la composition des aliments, tout en permettant aux agriculteurs de maintenir leur niveau de production.

Former et informer

« Ecophyto 2018 » prévoit notamment d’identifier les systèmes de production les plus économes en pesticides et de diffuser les « bonnes pratiques » sur tout le territoire, ce qui pourrait déjà faire diminuer de 20% l’utilisation des produits phytosanitaires. 3000 exploitations pilotes serviront pour cela de terrain d’expérimentation. Lire la suite

St Pierre de Frugie le 13 et 14 sept. : le paradis des écolos

Sud-Ouest, le 11 septembre 2008, Julie Martinez

SAINT-PIERRE-DE-FRUGIE.

L’écocentre devrait grandir en 2009 et proposer une matériauthèque et de nouvelles salles

Paradis des écolos

Où peut-on découvrir une maison chaux-chanvre, se renseigner sur l’énergie éolienne et se former à la pose de panneaux isolants en chanvre ? Réponse : à l’écocentre de Saint-Pierre-de-Frugie.
Ce lieu unique en Dordogne a vu le jour en 2003 grâce à l’association Pégase Périgord, créée pour informer, expérimenter et former à l’écoconstruction, aux matériaux naturels et parler des énergies renouvelables. L’écoconstruction s’adresse aux bricoleurs écolos qui choisissent des matériaux sains et écologiques, pour construire une maison ou faire des travaux
. Sur place, à travers cinq pavillons thématiques le public peut se renseigner lors de visites ou pendant l’Ecofestival, qui se tiendra ce week-end.

Samedi et dimanche, l’écocentre de Saint-Pierre-de-Frugie sera en fête avec son 3e Ecofestival. Ce rendez-vous, qui a lieu tous les deux ans, est l’occasion pour le public de découvrir l’écocentre à travers des expositions, des conférences, des animations pour les enfants et d’aller à la rencontre de nombreux professionnels de la construction écologique. Cinq ans après son ouverture, l’écocentre fait de plus en plus d’adeptes et envisage de grandir un peu plus en créant un nouveau bâtiment de 750 m2. « Nous étions confrontés à plusieurs soucis. D’abord l’association Pégase n’a pas de locaux propres sur le site. Nous avons aussi une demande croissante pour les stages de formation et nous n’avons pas les locaux adaptés », explique Delphine Vandembulcke, chargée de mission et de développement à l’écocentre.

Formation professionnelle. Lire la suite

Conservatoire végétal, formation verger le 13 septembre

Stage de formation aux différentes techniques utilisables pour la mise en place d’un verger

Le samedi 13 septembre 2008 de 9h00 à 12h00 au Domaine de Barolle Montesquieu, Lot et Garonne, tarif 32 €. L’adhésion à l’association de soutien au Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine vous donne droit pour ce stage au prix spécial de 23 €.

Le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine protège et valorise le patrimoine végétal.

Le Conservatoire réalise la protection du patrimoine végétal régional, principalement fruitier, à travers plusieurs types d’actions :

– Un recensement des végétaux régionaux sur l’ensemble de la région depuis 1979.

– L’analyse des archives bibliographiques et des recherches antérieures.

– Des plantations dans des lieux appropriés réparties sur l’ensemble de la région.

– Des expérimentations conduites sur divers critères tels que la recherche de rusticité, le comportement vis à vis des parasites, la qualité gustative.

L’éco-construction ? il faut en vouloir !

NaturaVox, le 10 septembre 2008, la green team d’Ecolo-Info

L’éco-construction ? il faut en vouloir !

L’éco-construction n’en n’est qu’à ses débuts en France, et en tant que particulier il est très difficile : 1) de s’informer clairement, 2) de trouver un archi réellement cohérent sur le sujet (avec une pensée globale), 3) de trouver des éco-matériaux – et qui plus est, locaux, et 4) de trouver des spécialistes pour réaliser la construction. Cette affirmation est volontairement forte, mais elle part d’un constat et d’un vécu personnel récents… que je retrouve aussi autour de moiOlivier a même décidé d’arrêter son projet d’éco-construction quand on lui a donné le devis répondant à ses exigences… 100% plus cher que son budget… forcément, ça calme !

Reprenons donc un peu les basiques…

1 – L’information

L’information sur l’écoconstruction ne manque pas, mais il faut savoir la trouver et passer du temps à la chercher…

Côté bouquins je n’ai pas de revue de livres à vous proposer, mais il en existe beaucoup, accessibles dans les magazines comme Castorama ou Leroy Merlin en principe. Ainsi que dans les boutiques écolos et certaines librairies, naturellement. En ligne, Alternastyle propose une belle sélection d’ouvrages, ainsi que l’association Oïkos.

Dans votre cheminement, si vous n’y connaissez rien, le site de l’ADEME est l’un des mieux pour saisir l’essentiel en peu de temps. Dans le genre très bien fait et très complet, il y a aussi le portail de l’habitat durable Voizo : il a ouvert il y a peu de temps et continue à s’améliorer – vous y trouverez des articles présentants clairement les différentes alternatives. Domsweb référence aussi depuis longtemps les solutions existant en termes de construction durable. Et Maison Eco n’est pas mal non plus !

Enfin, le mieux lorsque l’on envisage de construire et/ou de rénover consiste à aller se renseigner sur des foires expo ou des salons. A Bordeaux par exemple, lors de la foire internationale en mai dernier, tout un espace était consacré à l’habitat durable : le Creaq (Centre Régional d’éco-énergie Aquitaine) Lire la suite

Jardin botanique : cours de botanique et d’écologie végétale

Jardin botanique de Bordeaux

Programme 2008 – 2009. Le cycle des cours est de 2 ans.

Ils auront lieu pour la première année le samedi matin de 9h00 à 12h00 tout les 15 jours. Le premier cours débutera le samedi 27 septembre 2008 à 9h00.

Pour la seconde année cet enseignement aura lieu le jeudi matin de 9h00 à 12h00 tous les 15 jours. Le premier cours débutera le jeudi 25 septembre 2008 à 9h00.

Les cours se tiendront au Jardin botanique de Bordeaux. Ils sont organisés par OÏKOS, association pour la connaissance du monde végétal.

Renseignements Lire la suite

ASF, Arveyres et Cistude : les mariés du marais

Sud-Ouest, le 10 septembre 2008, Alain Montanguon

ENVIRONNEMENT. Soutenues par les Autoroutes du sud de la France, la mairie d’Arveyres et Cistude envisagent la création d’un centre dédié à l’écologie dans le marais

Les mariés du marais

Ranunculus ophioglossifolius, plus connue par les non-latinistes sous le nom de bouton d’or, cette renoncule à feuilles d’ophioglosse affectionne les zones humides. Elle a fait son lit dans le marais d’Arveyres où vivent également le vison d’Europe et la loutre. Pourquoi en parler ? Parce qu’elle serait en voie de disparition. Une « tendance » que confirme Gabrielle Sauret, chargée de mission à l’association Cistude Nature au Haillan et l’appartenance de cette plante à la liste des espèces protégées depuis 1982. En parler, c’est évoquer le projet de création d’un centre dédié à l’environnement et au développement durable sur le domaine de Malleret qui va sans doute lui sauver la mise.

« On va prendre le temps de bien faire les choses », prévient le directeur de Cistude.

Le dossier est en bonne voie. Il est l’union de plusieurs volontés fortes. Celle, tout d’abord, des Autoroutes du sud de la France (ASF) auxquelles appartient le terrain de 57 hectares, entre Arveyres et le port du Noyer, et la magistrale bâtisse (1 200 m2) rachetés au moment du passage de l’A 89.

Celle de Cistude soucieuse depuis longtemps de développer en nord Gironde son action : défense et respect de la biodiversité. « Autant la faune que la flore, il y a un potentiel exceptionnel ici », s’enthousiasme Christophe Coïc, directeur de l’association.

Enfin, sans la mairie d’Arveyres rien non plus ne serait possible. Son maire, Benoît Gheysens, élu en mars, voit dans ce projet l’occasion de valoriser un site inconstructible, en zone inondable, et « d’y investir tous les Arveyrais. » Lire la suite

Journées Angélique des estuaires le 18 septembre

Dans le cadre de son programme de gestion et de conservation des berges à Angélique des estuaires sur le bassin Adour-Garonne, le Conservatoire botanique Sud-Atlantique, avec le soutien du Conseil général de la Gironde, organise les journées « Angélique des estuaires ».

L’Angélique des estuaires est une plante rarissime emblématique des berges des fleuves et cours d’eau de la façade atlantique française. Elle est protégée à l’échelle nationale et européenne. La prise en compte de cette espèce à valeur patrimoniale exceptionnelle et de la biodiversité végétale dans les dossiers d’aménagement et de gestion des berges s’impose à de nombreux acteurs. Les journées « Angélique des estuaires » visent chacune un public complémentaire et comprennent des groupes de travail, de réflexion et de formation. Lire la suite

20 septembre Sadirac, stage sur l’alimentation à la Préhistoire

L’association  ICARE organise le 20 septembre 2008, près de Créon, en partenariat avec Oh ! Légumes oubliés, une structure bien connue du public pour les visites de son labyrinthe sur l’histoire de l’alimentation, son conservatoire de légumes anciens, son Musée Gourmand et la vente et la dégustation de ses délicieuses préparations à base de fruits et légumes… un stage sur l’alimentation à la préhistoire.

Déroulement du stage

Matinée : un exposé sur l’alimentation au Paléolithique et son intérêt pour préserver notre santé

Midi : un repas à la mode préhistorique concocté par toute l’équipe

Après-midi : une reconnaissance de plantes sauvages comestibles sur la propriété

Pour quelles raisons s’intéresser à cette époque si lointaine pour parler d’alimentation ? Lire la suite

L’IFAID vous accompagne dans la conception de votre projet

Votre association ou collectivité locale a une idée de projet : développement d’une nouvelle offre de service sur un territoire, élargissement de votre public, etcL’IFAID peut vous accompagner dans la conception de ce projet (dossier à déposer au plus tard le 12 septembre 2008).

Dans le cadre de la formation de coordonnateur de programme de développement proposée par notre Institut, nos stagiaires réalisent un exercice pédagogique en situation réelle qui permet d’accompagner des porteurs de projets dans la conception d’un nouveau projet :

– Réalisation d’un diagnostic

– Proposition d’axes de développement

– Hiérarchisation des problèmes et détermination d’objectifs

– Planification (cadre logique et stratégie d’intervention)

– Budgétisation Lire la suite