Hte Gironde :Toujours vigilants sur le grand contournement

Sud-Ouest, Michèle Méreau, le 25 Mars 2009

HAUTE GIRONDE. L’Association de défense des sites et habitants reste attentive sur les problèmes des transports routiers et ferroviaires

Toujours vigilants sur le grand contournement

L’Association de défense des sites et habitants de Haute Gironde (ADSHHG) s’est réunie en assemblée générale. Les sujets abordés furent très nombreux et le président de l’association, Bernard Belair, a d’ailleurs souligné : « Les combats que nous avons menés contre le grand contournement de Bordeaux ont porté leurs fruits. D’autres nous attendent. Mais même le contournement reste pour nous d’actualité car le « tout camion » reste à éviter. La route n’est pas une panacée et nous devrons agir dans l’avenir pour défendre des solutions alternatives. »

Parmi elles, le train. Et Jean-Jacques Chaillot, président de Blaye / Bordeaux / Rail est intervenu, ce qui a débouché sur des actions communes (voir notre édition du samedi 21 mars). « Il y a aussi des solutions du côté des consommateurs que nous sommes. Des Amap s’installent, laissant une plus large place aux produits locaux et évitant ainsi des transports inutiles et coûteux », fait remarquer le vice-président Francis Montion.

Quant à la crise, « elle oblige les entreprises à changer de politique et par exemple, fin avril, devraient démarrer les « autoroutes de la mer ». 100 000 camions par mois devraient rejoindre l’Espagne par voie maritime », indique l’autre vice-président de l’ADSHHG, Christian Baqué. Et d’ajouter : « Le patronat freine ces nouvelles dispositions ».

Pour se prémunir « contre les volontés de revenir à l’idée d’un grand contournement, il faut se pourvoir en cassation sur le jugement concernant le délai de l’enquête publique non respecté au départ », souligne aussi Bernard Belair. « Même si pour l’instant l’État a abandonné le contournement, il faut le faire, afin que s’il revient sur sa décision, nous puissions aller jusqu’aux tribunaux européens. C’est indispensable pour agir », explique Francis Montion. Une procédure que cinq associations vont mettre en oeuvre avec l’ADSHHG.

Deux dossiers à Blaye

À Blaye, deux problèmes se sont posés : Lire la suite

Projet d’AMAP à Blaye : réunion publique le jeudi 19

Sud-Ouest, le 18 Mars 2009

CONSOMMATION. Les Amap séduisent de plus en plus de monde. Demain, Blaye pourrait avoir la sienne

Manger sain et bon marché au fil des saisons

Dans les Amap, la vente se fait directement du producteur au consommateur, qui vient chercher ses légumes de façon régulière.

De la terre à l’assiette : tel est le sujet de la réunion publique qui se tiendra salle Liverneuf demain jeudi à 20 h 30. Une réunion qui devrait déboucher sur la création à Blaye d’une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) Un titre qui indique également bien ce qui constitue le principe des Amap.

L’idée est née il y a quelques mois en Blayais. Tassadit Frappé, bientôt suivie par Virginie Fruchet et Jacqueline Zolla, ont décidé d’appeler cette nouvelle Amap « Au fil des saisons ». Elles sont en relation avec des producteurs de Saint-Ciers-de-Canesse, les établissements Dalongeville, qui sont d’ailleurs déjà connus sur le marché de Blaye où ils viennent régulièrement.

Ils seront présents à la réunion de jeudi et répondront aux questions. « Logiquement, pour bien fonctionner, nous devrions être une trentaine d’adhérents », précise Tassadit Frappé.

Triple intérêt

Edmée Neboit, conseillère municipale de la ville, adhère depuis un an à une Amap de Berson. L’intérêt pour elle est triple : « Il s’agit de manger sain car le producteur est en bio, d’acheter des produits de la région, ce qui évite les pollutions des transports et enfin, de ne pas utiliser d’emballages inutiles. »

Pour Edmée Neboit, appartenir à une Amap, c’est être un « consomm’acteur ». « C’est un engagement citoyen. Non seulement écologique puisque les produits sont sans pesticides, sans engrais, que nous évitons ainsi les transports de denrées et les emballages, mais aussi nous nous engageons vis-à-vis du producteur, nous sommes solidaires. » En effet, dans une Amap, les adhérents payent à l’avance le producteur, elle est donc d’abord basée sur une solidarité économique avec celui-ci.

Consommer autrement

Adhérer à une Amap, c’est également Lire la suite

Blaye, AG de la Valériane : 2009, année médiévale

Sud-ouest, Michèle Méreau, le 9 Février 2009

ASSOCIATION. La Valériane a tenu hier son assemblée générale annuelle sous les signes de la convivialité et de la nature. Cette année le Moyen âge sera à l’honneur

2009, année médiévale

La Valériane, l’Association des amis des jardins et des plantes tenait hier matin à la salle Liverneuf de la citadelle son assemblée générale. Une réunion qui peut sembler banale mais qui, à la Valériane, revêt une tonalité particulière, celle traditionnellement attachée à cette association : le partage convivial.

En effet, après les bilans, projets, débats et discours, ici on ne se sépare pas : on continue la journée par un repas pris en commun où l’on s’échange à la fois recettes et propos sur tout un peu, un peu de tout et surtout les mille et une façons de cultiver son jardin. Au sens trivial comme au sens que lui donnait Voltaire, à savoir en apprenant à connaître les hommes et la nature.

Aussi la Valériane, sous l’impulsion de sa présidente, Monique Taurines, avait décidé en 2008 de se lancer dans des aventures historiques. Il s’agissait donc hier de montrer en avant-propos ce que pourrait être une année consacrée à la découverte de la cuisine du Moyen-Âge et les plantes utilisées à l’époque.

C’est ainsi que pour le repas et l’apéritif, les adhérents ont dégusté des plats spéciaux qu’ils avaient confectionnés : cresson au lait d’amandes, navets au gingembre, poulet aux aromates, gâteaux aux noix ou aux marrons, etc.

Des saveurs et du troc

Après ces quelques aperçus, « le dimanche 17 mai, ce sera cette fois-ci une orgie de saveurs moyenâgeuses ! Chaque membre aura à coeur de faire déguster des plats dont les recettes sortent de vieux grimoires de cette époque, avec en plus une exposition sur les légumes anciens », a annoncé Monique Taurines. Pas de Fête de la rose cette année, elle a lieu tous les deux ans, mais le 17 mai en matinée jusqu’à 13 heures aura lieu un gigantesque troc plantes, Troc-Folies au château des Rudel. « Le troc est une bien belle façon de voir les échanges, riche en rencontres », a approuvé le maire, Denis Baldès, venu déguster ces quelques recettes à l’apéritif avec son adjointe à la culture, Chantal Baudère.

Et on remet le couvert moyenâgeux en septembre ! Le dimanche 20, ce sera les Jardins d’automne, une autre occasion de peaufiner les recettes ou d’en découvrir encore de nouvelles.

Prochains rendez-vous

Bientôt, le samedi 7 mars exactement à partir de 10 heures, les adhérents de la Valériane s’activeront à la taille des rosiers de la citadelle. Une habitude qui date des débuts de l’association, il y a douze ans et qui est une autre occasion de se retrouver entre amis pour les adhérents. Lire la suite

Jardins d’automne à Blaye avec la Valériane le 20 septembre

Sud-Ouest, le 17 septembre 2008, Michèle Méreau

JARDINS D’AUTOMNE. L’association La Valériane organise sa traditionnelle manifestation de jardinage dimanche, à la citadelle, avec son marché d’artisans bio

La citadelle prend racine Les amoureux des jardins ne manquent désormais jamais le troisième dimanche de septembre pour participer à Jardins d’automne, une manifestation organisée à la citadelle par l’association La Valériane pour préparer les plantations, venir chercher des conseils et se distraire. Cette année encore, les adhérents de La Valériane ont concocté avec passion un programme qui allie tradition et innovations.

De 10 heures à 18 heures, les Jardins d’automne se dérouleront cette année dans trois endroits de la citadelle : la rue du Couvent-des-Minimes, le jardin du couvent et le cloître du couvent. L’entrée est gratuite dans tous les lieux.

Artisans et artistes. Priorité aux plantes, arbres et arbustes : une vingtaine de pépiniéristes seront présents avec des arbres fruitiers (notamment anciens) avec des vivaces, des rosiers, des cactus, plantes méditerranéennes et tropicales, des orchidées…

Mais les Jardins d’automne, c’est aussi la découverte de produits sains et naturels pour le jardin (compost, arroseurs et goutte à goutte par exemple), ou encore l’alimentation. Ainsi, des artisans proposeront des produits bio, des confitures, du miel, du foie gras, des vins… D’autres stands seront consacrés aux poteries, aux vanneries…

Et La Valériane n’oublie pas que culture a un autre sens ! Une belle exposition de photographies, « Le Vin dans tous ses états » Lire la suite

Esp. naturel sensible : le CG33 pourrait acheter l’ile de Paté

Sud-Ouest, le 25 août 2008, Annabelle Georgen

PATRIMOINE. La récente inscription au patrimoine mondial de l’Unesco du fort qui trône sur l’île de Paté soulève de nombreuses questions quant à son avenir

Énigmatique fort Paté

La petite île de Paté, située seulement à quelques centaines de mètres de la citadelle de Blaye, dégage une nette impression d’étrangeté quand on l’observe depuis la rive. Seul le faîte de son fortin ovale, envahi par la végétation, dépasse de la cime des arbres touffus : « Cette île fantasmée et son fort maudit ont toujours fait rêver les chercheurs de trésors », affirme Nicolas Faucherre, expert scientifique attitré du réseau Vauban. Le fait que l’île et son fort appartiennent à des particuliers depuis 60 ans n’y est peut-être pas étranger. L’île a été achetée aux Domaines par un notaire de la région en 1948. Personne n’est donc autorisé à y poser le pied puisqu’il s’agit d’une propriété privée. Ce monument n’est pas le seul site du réseau Vauban à appartenir à des privés. C’est aussi le cas du fort Libéria, à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales), mais celui-ci est ouvert au public. Préservation. S’il a longtemps été oublié et invisible depuis la terre ferme à cause de la végétation, le fort Paté est désormais en passe de devenir une préoccupation des collectivités. Il a été inscrit le 7 juillet dernier au patrimoine mondial de l’Unesco, au même titre que la citadelle de Blaye et le fort Médoc de Cussac. Les trois ensembles fortifiés constituent le verrou défensif conçu par Vauban au XVIIe siècle. Cette reconnaissance de la communauté internationale soumet les différents propriétaires du verrou Vauban à un « engagement de transmission de ce patrimoine aux générations futures », Lire la suite