Hervé Kempf : l’oligarchie ça suffit, vive la démocratie

http://www.cdurable.info/Herve-Kempf-l-oligarchie-ca-suffit-vive-la-democratie-Seuil,3147.html

cdurable.info, David Naulin, le 24 décembre 2010

En librairie le 6 janvier 2011

Hervé Kempf : l’oligarchie ça suffit, vive la démocratie

Après Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, Hervé Kempf achève sa trilogie par un essai analysant la crise de la démocratie au regard de la crise écologique et sociale.

« Nous sommes entrés dans un système oligarchique qui n’a d’autre ressort que l’avidité, d’autre idéal que le conservatisme, d’autre rêve que la technologie »

Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu’ont oubliée les politologues : la domination d’une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l’ensemble des citoyens.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l’oligarchie pour ce qu’elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique : l’Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n’y parviendra qu’en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l’équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l’autoritarisme.

Au terme de ce récit précisément documenté mais toujours vivant, le lecteur ne verra plus la politique de la même façon.

Références : l’oligarchie ça suffit, vive la démocratie de Hervé Kempf – Editeur : Seuil – Date de publication : 6 janvier 2011 – EAN13 : 9782021028881 – Prix public : 14 €

Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, les précédents ouvrages d’Hervé Kempf, ont rencontré un important succès. Ils ont été traduits dans de nombreuses langues. L’intérêt soutenu qu’ils continuent de susciter en fait désormais des références de l’écologie politique.

« Nous sommes entrés dans un système oligarchique qui n’a d’autre ressort que l’avidité, d’autre idéal que le conservatisme, d’autre rêve que la technologie »

Voici un extrait de l’entretien avec Hervé Kempf réalisé par Thibaut Monnier publié dans Financité de décembre 2010.

Financité : En quoi la finance est-elle liée à la crise écologique ?

Hervé Kempf : Le développement extraordinaire de la spéculation financière depuis une trentaine d’années s’est traduit par une destruction massive de l’environnement et un creusement considérable des inégalités. Le résultat est qu’aujourd’hui une minorité Lire la suite

Nicolas Hulot et l’oligarchie, par Hervé Kempf

lemonde.fr, Hervé Kempf, le 3 octobre 2009

Nicolas Hulot et l’oligarchie, par Hervé Kempf

Le film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, Le Syndrome du Titanic, sur les écrans le 7 octobre, dérangera. Ce documentaire écologiste ne montre presque pas de nature : rompant avec l’esthétique de carte postale habituelle en la matière, il se confronte à la dure réalité de la misère et de l’injustice. Il tente de dire, malaisément, que la dégradation vertigineuse de la biosphère est le résultat d’un ordre social devenu fou, et qui fait porter le poids de ses conséquences sur les faibles, les pauvres, les exploités.

Il répète que la clé de sortie de cette logique destructrice est dans la baisse de la consommation matérielle dans les pays riches. Gageons que ce discours, plus âpre que celui sur les « petits gestes pour la planète », recueillera un accueil mélangé. Et si Nicolas Hulot allait commencer à déranger ?

La force du personnage est de rester populaire en allant à la pointe de ce que la société française – ou plus exactement le système médiatique qui donne accès à celle-ci – accepte d’entendre à un moment donné.

Depuis une dizaine d’années, il a ainsi fortifié et peu à peu durci son discours : alarmant d’abord sur l’ampleur du désastre écologique, il a ensuite cherché à impliquer les citoyens, puis a porté la question sur le terrain politique. Il arrive maintenant à montrer que l’écologie est d’abord un enjeu social, et critique – mais en termes encore très généraux – le « libéralisme ».

Dans le commentaire habillant les images, il dit : « Je suis perdu. » Perdu ? Ah ? Je lui téléphone pour comprendre. Il répond : « Je suis perdu parce que je ne comprends pas qu’il faille autant d’énergie pour placer des évidences auprès de nos élites. Des gens qui ont une intelligence parfois fulgurante ont des angles morts, c’est-à-dire qu’ils n’arrivent pas à comprendre que leur modèle économique ne tiendra pas. »

C’est le problème de Nicolas Hulot, et donc notre problème : il croit que l’action politique est aujourd’hui inspirée par la recherche du bien commun. Mais il oublie la force des intérêts : l’intérêt individuel et l’intérêt de classe. Ce qu’Hulot appelle les élites, c’est aujourd’hui une oligarchie. Elle ne veut pas entendre l’évidence de la crise écologique et de la désagrégation sociale, parce que le but principal de l’oligarchie est de maintenir ses intérêts et ses privilèges. Elle ne s’intéresse au bien commun que pour autant que cela ne remet pas en cause sa position.

Quand on est gentil, il est difficile d’assimiler le fait que les autres ne sont pas tous gentils. Nicolas Hulot est au bord de le faire, et surtout d’en tirer les conséquences. Soit : ne plus parler vaguement du « libéralisme », mais porter le couteau dans la chair des égoïsmes de classe. Il peut le faire. Mais il sait qu’alors, tout soudain, Lire la suite

ATTAC : Programme de l’AlterVillage à Rennes du 11 au 17 août 2009

france.attac.org, Olivier Tétard, le 10 juillet 2009

Programme de l’AlterVillage 2009 qui se déroulera à Rennes du mardi 11 au lundi 17 août 2009.

Extrait : ATELIERS – LE MATIN : ÉCHANGES D’EXPÉRIENCES…

1) Se Nourrir

1.A – Les Circuits courts de distribution : comment contribuer à leur développement ? / jeudi 13, 10h00 – 12h30

AMAP, GASE, SEL… Le nombre et la forme des circuits courts de distribution augmentent. Comment peut-on les recenser ? Comment peut-on aider à leur développement ? Comment peut-on soi-même s’organiser avec d’autres pour en créer ?

1.B – Organisation d’une campagne de boycott / samedi 15, 10h00 – 12h30

Le boycott est un moyen pour tenter d’infléchir les politiques publiques et/ou les comportements des entreprises. Comment organiser une campagne de boycott afin qu’elle soit efficace ? Explicitation des motivations politiques, identification des produits, modification des comportements d’achat du plus grand nombre…

1.C – La Réappropriation des biens de consommation en grande surface / vendredi 14, 10h00 – 12h30

Différentes actions (pique-nique festif en grande surface, récupération de produits alimentaires pour les redistribuer…) visent les magasins des grands distributeurs, dont les bénéfices ne semblent pas connaître la crise alors que le pouvoir d’achat des Françaises-çais diminue. Comment ces actions sont-elles menées ? Quels sont leurs impacts ?

1.D – Promouvoir l’alimentation biologique / dimanche 16, 10h00 – 12h30

Selon la FAO, l’agriculture biologique pourrait sans difficulté nourrir l’ensemble des habitants de la planète, même en tenant compte de l’augmentation de la population mondiale ces prochaines décennies. Pratiques, potentiel, difficultés, et parfois ambiguïtés d’une agriculture respectueuse de l’environnement.

2) Se Loger

2.A – Constructions écologiques / vendredi 14, 10h00 – 12h30

Un volet important de la lutte contre le réchauffement planétaire. Contrairement à d’autres pays, l’autoconstruction a joué et joue encore un rôle important dans le développement de l’écoconstruction. Ou comment en faire autre chose qu’un nouveau marché.

2.B – Éco-villages et habitat groupé / jeudi 13, 10h00 – 12h30

Habiter autrement, se réapproprier son habitat, donner toute sa place au lien social et à la solidarité, construire des alternatives. Pratiques en France et dans d’autres pays.

2.C – Les Habitats mobiles et légers / dimanche 16, 10h00 – 12h30

Habiter autrement, s Lire la suite

« Décroissance et détravail », posologies à la crise ?

travail.blogs.liberation.fr, Laurent Dupin, blog  Sérial Worker,  le 5 mai 2009

« Décroissance et détravail », posologies à la crise ?

Interview intéressante lundi matin, que j’ai écoutée à l’émission Médialogues sur la RSR. Vincent Cheynet y expliquait en quoi les médias participent à cette furia, cette obsession, cette idée fixe de la « croissance économique » comme seul et unique objectif. Furia particulièrement exprimée en temps de crise, où il s’agit uniquement de la « relancer », de la « remuscler », de la « soutenir », on en passe et des meilleurs.

Cheynet se concentre sur la critique des médias, propriétés en majeure partie de « puissances économiques », qui ont intérêt à cautionner cette « doxa dominante », à nous pousser dans le sens de « la croissance et de la consommation sans limite ». Les vrais limites sont pourtant bien réelles, concrètes et palpables: celle de vivre dans un espace fini (la terre) et d’aller au pas de course face à un mur (la fin des réserves naturelles). L’idée de décroissance et d’anti-productivisme est dès lors déconsidérée, ostracisée, peu relayée, etc.

Mais il y a, me semble-t-il, un autre angle à prendre, un autre terrain où ce débat devrait naître et se développer de façon contradictoire : l’entreprise elle-même, le monde du travail pardi ! Car cette obsession de la croissance permanente va avec ses corollaires dans le cadre de l’organisation du travail, de notre façon même de penser notre vie en société. D’autres maux en découlent en effet, que nous subissons tous :

l’obsession de la productivité : avec l’idée que la consommation nationale est un ventre sans fin qu’il faut gaver, au sortir des chaînes de production matérielles (héritage du fordisme et du taylorisme) mais aussi servicielles (immatérielles). Avez-vous déjà visité un call center (centre de contacts) ? On y comprend de suite cette folie furieuse du « toujours plus, toujours plus vite » pas si éloigné du stakhanovsime

l’obsession de la performance : exprimée dans les +20% et +30% fixés comme objectifs permanents par des directions et managers qui perdent le sens de la mesure, et surtout ne donnent pas les moyens de les réaliser… D’où la prise en étau.

l’obsession de l’évaluation : modèle anglo-saxon de plus en plus imposé chez nous, qui place l’audit en méthode de management opérationnel et l’évaluation des salariés (avec entretien et notation) en outil RH (ressources humaines, ndlr) incontournable.

l’obsession du paraître : sur-travailler, sur-produire, sur-consommer…tout cela a aussi ses codes, son langage, son imaginaire. Qui s’exprime par des vestimentaires dispendieux, 4×4 imposants, panoplie high tech envahissante…

l’obsession de la possession : qui est aussi une forme de névrose, de course à combler un manque (lequel ?) inscrit dans notre éducation même. Les « anciens » accumulaient les denrées alimentaires par réflexe, en ayant connu le manque sous la guerre ; les « jeunes » accumulent par habitude et rythmique, sans Lire la suite

« Qui sont les antiécolos ? » dans Psychologies magazine

naturavox.fr, Benoît Saint Girons, le 9 mars 2009

Un article de Christilla Pellé-Douël intitulé « Qui sont les antiécolos ? » dans Psychologies magazine du mois de mars 2009.

Les antiécolos

Quels sont les arguments des antiécolos résistent-ils à l’analyse ?

Psychologie donne matière à réflexion…

Intéressant article qui, en donnant la parole à des « objecteurs de bobo-écologie », dresse un catalogue non exhaustif des caricatures et des excuses trop souvent utilisées pour justifier l’inaction.

« Au début des années 1970, les premiers écologistes faisaient figure de gentils allumés. Trente ans plus tard, les acharnés des énergies douces ont gagné du terrain dans les mentalités » commence l’article. Et entre les deux, rien ? Sommes-nous vraiment directement passés des doux rêveurs aux extrémistes américains de la deep ecology qui « envisagent la nécessité de la disparition de l’espèce humaine afin de préserver la Terre et les autres espèces vivantes » ?

Que dans ces circonstances Laurent Larcher, auteur de La Face cachée de l’écologie, puisse écrire « L’écologie est un antihumanisme » ne surprend guère. A écologie extrémiste raccourci extrémiste ! Mais cette affirmation n’en demeure pas moins fausse. D’abord parce qu’elle confond écologie (science) et écologisme (protection de l’environnement), ensuite parce que l’humain faisant partie du vivant, il a tout intérêt à préserver lui aussi la nature !

L’écologisme est naturellement humaniste parce que nous ne pouvons pas nous déconnecter de la nature sans en subir de graves troubles, comme le démontre la croissance exponentielle des pathologies, du stress aux cancers en passant par l’obésité ou la stérilité. Nous vivons plus longtemps, certes, mais dans quel état ? Et la tendance aux pathologies est telle que les jeunes pourraient désormais vivre moins vieux que leurs parents…

Prendre soin de notre planète est chronologiquement une question de bien-être avant d’être une question de survie. Nous pouvons fort bien vivre sans écran plat mais nous vivrons relativement mal avec un air pollué ou une nourriture à dominance industrielle.

« Au cœur du débat : notre place d’êtres humains » ? Non. Au cœur du débat : la place de l’humain dans le système ! 

Notre « capacité à se penser et à penser la nature » nous donne une responsabilité que les autres espèces n’ont pas. Si les ours polaires avaient leurs maux à dire, voilà longtemps qu’ils nous auraient balancés leurs grosses pattes dans la figure !

De ce constat de la « transcendance humaine », Sylvie Brunel, auteur de A qui profite le développement durable ?, en arrive à la conclusion qu’ « Il n’existe pas de nature qui ne soit façonnée par l’homme ». Monsanto aurait donc déjà réussi à breveter l’intégralité du vivant ? 

Non, décidément, il n’existe pas de bêtise qui ne soit façonnée par l’homme !

L’auteur n’a sans doute pas tort de dénoncer la culpabilisation à l’écologie. Avant qu’il n’y ait de « mauvais citoyens », il y a bien évidemment d’abord de mauvais politiciens et de mauvais industriels. Mais qui vote pour les uns et achète les produits des autres ? Au final, nous ne sommes peut-être pas tous coupables mais nous sommes tous responsables !

L’auteur conclut que « les antiécologistes d’aujourd’hui seraient des écologistes raisonneurs, au sens de « faire appel à la raison » ? A suivre ce raisonnement, il y aurait donc, d’un côté, des écologistes idiots qui agissent et, de l’autre, des écologistes intelligents, qui réfléchissent mais, parce qu’ils réfléchissent, ne font rien au prétexte qu’ils n’auraient rien fait de mal ? Curieux raisonnement… « Le grand but de la vie n’est pas le savoir mais l’action » Lire la suite

AAAS : « Scientifiques : engagez-vous ! »

bulletins-electroniques.com, 20 février 2009

Message aux scientifiques lors de la conférence annuelle de l’AAAS : « engagez-vous ! »

Du 12 au 16 février à Chicago, à l’occasion du 200è anniversaire de la naissance de Darwin, les 6 000 participants à la conférence annuelle de l’AAAS, dont le thème était : « Our planet, its origins and futures » ont pu participer à plus de 170 ateliers, sur des thèmes aussi divers que les dernières avancées en neurosciences, l’état de stress post-traumatique, l’interaction entre science, politique et religion, et naturellement, la théorie de l’évolution.

Malgré la grande diversité des thèmes abordés et de l’appartenance disciplinaire des participants, un message récurrent revenait en toile de fond : la nécessité pour les scientifiques de se faire entendre, et d’influer sur la prise de décision. En effet, la science continue d’éprouver des difficultés à se projeter dans le processus politique, et les attaques répétées sur l’enseignement de la théorie de l’évolution devant les school boards entretiennent une certaine inquiétude chez les scientifiques.

Préoccupation latente quant à la place de la science au Congrès

Plusieurs ateliers ont ainsi traité de l’interaction entre la communauté scientifique et les institutions fédérales. Autant la satisfaction était omniprésente et ouvertement affirmée, souvent par les intervenants eux-mêmes, d’avoir enfin une branche exécutive sensible aux arguments scientifiques et dans laquelle figurent de nombreux pairs (John Holdren à l’OSTP, Jane Lubchenco à la NOAA et Steve Chu au DOE en particulier), autant l’inquiétude demeure quant aux relations avec le Congrès. En effet, l’OTA (Office of Technology Assessment, équivalent de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques) ayant disparu, il reste peu d’interlocuteurs scientifiques au Capitole.

Pour pallier à cette carence de scientifiques au congrès, les dirigeants de l’AAAS ont invité les chercheurs, quel que soit leur domaine d’expertise, à aller rencontrer leur « congressman » pour leur rappeler à quel point la prise en compte de l’expertise scientifique est essentielle dans leurs fonctions. Et ce d’autant plus qu’aujourd’hui pratiquement tous les choix de société revêtent, au moins partiellement, un caractère scientifique ou technologique, comme le rappelait un ancien responsable de l’OTA.

Appel à un engagement massif

Un vibrant appel à l’engagement politique de la communauté scientifique a également été lancé par nul autre qu’Al Gore. L’ancien Vice Président et Prix Nobel de la Paix s’est en effet adressé en scéance plénière à un auditoire galvanisé. Après une présentation actualisée de sa démonstration du changement climatique et de ses impacts potentiellement dramatiques, Al Gore est passé dans un registre beaucoup plus personnel pour demander l’aide de la communauté scientifique dans son combat.

« Je demande votre aide. Je crois, au fond de mon coeur, que nous avons la capacité à faire de cette génération une de ces générations qui changent le cours de l’humanité. L’enjeu n’a jamais été aussi élevé. Nous avons la connaissance, nous avons la technologie émergente, nous avons un nouveau leadership, nous avons des ministres (« cabinet members ») et des conseillers scientifiques qui sont issus de vos rangs, qui sont vos collègues » a martelé M. Gore.
Puis il a conclu, de manière très solennelle: « si je le pouvais, je vous motiverai à quitter cette ville après notre réunion et à commencer à vous engager en politique. Gardez votre « day job » (rires), mais commencez à vous impliquer dans ce débat historique. Nous avons besoin de vous. »
Disponibilité requise pour les médias

L’engagement dans la sphère publique porte aussi sur le grand public. Lire la suite