Bx 6 mai, Petite écologie de l’Homme et de ses techniques

MNE Bordeaux-Aquitaine, communiqué, le 25 mars 2009

UNIVERSITE POPULAIRE DE L’ENVIRONNEMENT

L’Université nomade d’Aquitaine

MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT L’INFORMATION DANS VOS RESEAUX

« Petite écologie de l’Homme et de ses techniques » avec Michel Lesbats

Les 1er mercredis du mois :

1er avril, 6 mai, 3 juin et 1er juillet de 18h30 à 20h00

Locaux du Jardin botanique de Bordeaux

Esplanade Linné, Rive droite (tram station jardin botanique)

Ouvert à tous – Entrée libre et gratuite

Organisation : Maison de la nature et de l’environnement (MNE) Bordeaux-Aquitaine https://mneaquitaine.wordpress.com/, renseignements mnebxaquitaine@aol.com

Après avoir présenté « une question » à partir d’une courte conférence et/ou d’un film  sur le sujet (environ 45 minutes) le conférencier invitera le public à partager ses connaissances, expériences et performances sur le sujet abordé (environ 45 minutes).

1 – La main de l’Homme, ses techniques –  Mercredi 1° Avril

Cours 1 : Evolution des risques techniques de l’Homme préhistorique à nos jours.

Comment poser le problème du risque dans la société – La société du risque… Comment a évolué ce concept à l’échelle historique, comment a évolué la manière de l’appréhender. Petite Histoire des approches métaphysiques, assurantielles, techniques, sociales et sociétales de ces événements que nous ne souhaitons pas subir…

Comment poser le problème du risque dans la société ? Pourquoi est-il traité « à part » par rapport aux approches dites « Ecologiques ou Développement durable » ou aux approches « Santé publique… Santé au travail» ?

2 – Autopsie d’un accident / Les mots des maux, les mots du risque – Mercredi 6 Mai

Cours 2 : Définitions et polysémie des termes du domaine des risques d’origine technique.

A partir de la projection d’un petit film sur AZF et/ou Tchernobyl…le danger et le risque, les dommages,  les polluants, pollutions et impacts… les mots employés sont très dépendants de notre culture et de nos attentes, ils sont aussi le cœur de l’incompréhension qu’ils introduisent dans la communication entre les acteurs de la concertation sociétale… entre les « parties prenantes ».

Comment éduquer, former, informer se concerter… la rationalité est elle suffisante pour rapprocher les acteurs qui s’ignorent ou s’invectivent le plus souvent ? Comment fonder un nouveau contrat social et une nouvelle démocratie écologique ?

3 – Citoyenneté et culture du risque – Mercredi 3 juin

Cours 3 : La participation des citoyens à la Gestion des risques techniques.

Incitation ou obligation ? Plans particuliers des risques technologiques (PPRT)… Comités locaux d’Information et de Concertation (CLIC)… ?  SPPPI et autres SAGE,  Agendas 21, débats publics sur des projets d’aménagement… Projection d’un film «  les PPRT, les CLIC du  MEEDDAT ».

Difficultés de mise en place d’une réflexion sociétale pluridisciplinaire sur ces sujets. Pourquoi les structures de la concertation « officielle » sont elle si peu efficaces ? Que faire tous ensemble  Lire la suite

Pays Basque : Laminak sensibilise à l’écosystème

Sud-Ouest,  Armelle Parion, Cathy Constant-Elissagaray, le 12 Février 2009

DES PROJETS PLEINS LA TÊTE, LAMINAK. L’association propose une découverte ludique pour comprendre et protéger la nature qui nous entoure, à travers des activités, destinées aux élèves et aux entreprises

Pédagogie verte par le jeu

La toute jeune association Laminak regroupe des enseignants, des chercheurs, et des salariés de tous les milieux… Au total, une soixantaine d’adhérents, tous amoureux de la nature, et surtout sensibles à sa préservation. Leur but, depuis le dépôt des statuts, il y a tout juste dix mois : sensibiliser le grand public à l’écosystème, marin et terrestre. Et les idées ne manquent pas pour développer la prévention et l’éducation. « Nous ne faisons pas d’actions directes, comme du ramassage de déchets par exemple. Nous travaillons en amont », explique Françoise Mouesca, la présidente.

Pédagogie et recherche

Pourtant, les activités pédagogiques mises en place par les deux animateurs scientifiques reposent avant tout sur la pratique. Ils organisent des sorties pêche « no kill » en eau douce ou eau de mer, où les poissons sont relâchés après avoir été mesurés, pesés et photographiés. Ils proposent aussi des ateliers-découverte (gestes écocitoyens, chaînes alimentaires, système respiratoire…) pour les comités d’entreprises et les scolaires, dès la maternelle.

Depuis juin dernier, 1 500 élèves y ont participé. « Nous privilégions l’aspect ludique. Nos ateliers pour les enfants mettent en avant le sens tactile. Il faut qu’ils voient et qu’ils touchent pour comprendre qu’ils ont sous les yeux des organismes vivants », explique Élodie Sarralde, l’animatrice de 25 ans.

Titulaire d’un master en dynamique des écosystèmes aquatiques, tout comme son collègue de 28 ans, Stéphane Connole, la jeune femme s’intéresse également à la botanique, et commente donc les espèces des bords de Nive, tandis que Stéphane, « 100 % maritime », gère le côté aquatique. En plus de l’aspect pédagogique qu’ils mettent en avant, les deux animateurs travaillent en partenariat avec le Musée de la mer de Biarritz, où ils organisent des visites.

Ils lanceront également, en avril, un projet de recherche sur la pollution chimique de l’eau avec l’Ifremer à Capbreton, sur l’embouchure de l’Adour, à Anglet, et à Guéthary. Sans oublier de faire participer les enfants à la construction des dispositifs de filtrage.

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Les SPPPI, lieux de concertation environnementales

Le journal de l’environnement, Agnès Ginestet, le 4 septembre 2008

Les SPPPI, lieux de concertation sur les problématiques environnementales

Un décret du 22 août matérialise la possibilité de création de Secrétariats permanents pour la prévention des pollutions industrielles (SPPPI). Ces lieux d’échanges entre autorités, industriels, collectivités et associations existent toutefois depuis longtemps.

Leur nom est moins connu que celui des comités locaux d’information et de concertation (Clic) introduits par la loi risque de 2003 (1) suite à la catastrophe d’AZF de 2001. Pourtant, les SPPPI sont également des structures de concertation, destinées à favoriser les échanges entre différents acteurs sur la prévention des pollutions et des risques, et le partage de bonnes pratiques entre industriels. Le premier d’entre eux avait été créé en 1971 à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), en lien avec la pollution de l’étang de Berre. Puis 13 autres ont suivi, disséminés sur le territoire français. «Les S3PI sont des ‘mini-Grenelle’ permanents», estime Caroline Douchez, animatrice du S3PI Artois, l’un des trois que compte la région Nord – Pas–de-Calais (2). Lire la suite