Faites des Possibles : Dimanche 26 septembre 2010 à 11h Quai de Queyries (face au jardin botanique) Bordeaux rive droite de 11h à la nuit

Dimanche 26 septembre 2010 à 11h Quai de Queyries  (face au jardin botanique) Bordeaux rive droite de 11h à la nuit

Venez participer à un événement militant et festif autour des valeurs de liberté, d’écologie, de solidarité et d’autogestion.

La Faites des Possibles, c’est :

Un pique-nique, où chacun-e amène de quoi garnir la table auberge espagnole appétissante et à empreinte écologique réduite, pour le plaisir de goûter, partager, épater…

Une occasion pour échanger sur tout ce qui nous anime : où chacun-e peut transmettre, découvrir, développer des alternatives au système marchand et déshumanisant que nous côtoyons/dénonçons/déplorons chaque jour.

Des temps de rencontres et discussions pour découvrir ce qui se passe sur Bordeaux et ailleurs, les initiatives et luttes de chacun-e-s, refaire le monde, lancer des dynamiques collectives,…

Des ateliers « Faites le vous-même !» : lessive, dentifrices, portefeuilles, pâtisseries, compost …ou tout autre savoir-faire incroyable à diffuser !

Un espace d’expressions : discussions, fresque collective, massage, sculpture, danse, musique….

mais surtout :

Un événement à construire ensemble avec les propositions, expériences, connaissances, savoir-faire et désirs de chacun-e.

Une envie de coopération, de mélange des individus et des idées plutôt que de juxtaposition d’organisations.

Concrètement

= Vous pouvez proposer dès maintenant des Lire la suite

Edgar Morin : « L’une des tragédies de l’Europe, c’est que les nations sont égocentriques »

latribune.fr, Propos recueillis par Robert Jules et Philippe Mabille, le 2 mai 2010

|Edgar Morin : « L’une des tragédies de l’Europe, c’est que les nations sont égocentriques »

Dans un grand entretien à lire ce lundi dans La Tribune, le sociologue et philosophe français Edgar Morin revient longuement sur la crise grecque et ses conséquences.

La Tribune : l’impuissance à apporter une solution au problème grec n’est-elle pas la démonstration d’une crise des finalités de l’Europe ?

Edgar Morin : La finalité première de l’Europe, c’était d’en finir avec les guerres suicidaires. Face à l’Union soviétique et ses satellites, il fallait créer et sauvegarder un espace de démocratie et de liberté. Donc, l’idée première était fondamentalement politique. Mais la résistance des Etats nationaux à abandonner une parcelle de souveraineté pour créer une entité politique supranationale a bloqué cette évolution. Dans les années 50, les grands courants économiques qui traversaient l’Europe occidentale ont permis de constituer une unité économique qui s’est achevé avec la constitution de l’euro. Mais sans aller au-delà. Nous avons payé cher cette débilité politique, par exemple avec la guerre de Yougoslavie. Et aujourd’hui, dans le cas de la Grèce, on mesure bien l’absence d’une autorité politique légitime. L’Europe est arrivée dans un état d’impuissance. Elle est paralysée par son élargissement et son approfondissement est bloqué par la crise actuelle.

La montée du nationalisme en Europe vous inquiète-t-elle ?

Avant même 2008-2009, il y avait déjà des poussées de nationalisme, certes limités à 10 ou 15% des voix, mais qui représentaient quelque chose de nouveau dans le paysage européen. Là-dessus s’est greffée la crise financière et économique, qui favorise ces tendances xénophobes ou racistes. L’Europe est arrivée à une situation « crisique » puisque pour la première fois, l’hypothèse que l’euro puisse être abandonné par un pays comme la Grèce a été émise, même si cela a été pour la rejeter. L’euro que l’on pensait institué de façon irréversible ne l’est pas. En fait, on ne sait pas très bien vers quoi le monde se dirige. Et, bien qu’il s’agisse d’une situation très différente de celle de 1929 ne serait ce que par le contexte européen, il ne faut pas oublier que c’est dans le pays le plus industrialisé d’Europe, l’Allemagne, qu’Hitler est arrivé légalement au pouvoir en 1933. Je ne veux pas dire que nous sommes condamnés à une troisième guerre mondiale, mais l’aggravation de la crise économique peut avoir des conséquences politiques et sociales extrêmement graves.

Quelle est la nature profonde de la crise que nous traversons ?

Par delà son déclenchement local, aux Etats-Unis, cette crise est liée à l’autonomisation du capitalisme financier, à l’ampleur de la spéculation, au recours de plus en plus important au crédit chez les classes moyennes appauvries, et aux excès d’un crédit incontrôlé. Mais la cause globale est l’absence de régulation du système économique mondial. Le règne du libéralisme économique est fondé sur la croyance que le marché possède en lui des pouvoirs d’autorégulation, et aussi des pouvoirs bénéfiques sur l’ensemble de la vie humaine et sociale. Mais le marché a toujours eu besoin de régulations externes dans le cadre des Etats nationaux. Après la mythologie du communisme salvateur, la mythologie du marché salvateur a produit des ravages, de nature différente, mais tout aussi dangereux.

Une autorité planétaire telle que le G20 apporte-t-elle la réponse ?

Nous sommes dans le paradoxe de la gestation d’une société monde où l’économie et les territoires sont reliés entre eux, mais pour qu’il y ait au-dessus de cela une autorité légitime, il faudrait qu’il y ait le sentiment d’une communauté de destin partagé. Pour des problèmes vitaux comme la biosphère, la prolifération des armes nucléaires ou l’économie, il n’y a pas de véritable régulation mondiale. Ce qui se passe dans l’économie est à l’image des autres débordements, des autres crises du monde. La crise économique n’est pas un phénomène isolé. Elle éclate au moment où nous vivons une crise écologique.

C’est une crise de civilisation ?

C’est une crise des civilisation traditionnelles, mais aussi de Lire la suite

« Ecologie et Liberté » d’André Gorz le 8 avril à Bx

MNE Bx-Aquitaine, communiqué, le 6 avril 2009

UNIVERSITE POPULAIRE DE L’ENVIRONNEMENT

L’Université nomade d’Aquitaine

Le LivrEcolo du mois

Mercredi 8 avril à 20h00

Maison de la Nature et de l’Environnement

Bordeaux-Aquitaine – 3 rue de Tauzia à Bordeaux.

Animation : Chiche ! Bordeaux

Jeunes écolos alternatifs et solidaires

Ouvert à tous, entrée libre et gratuite

Organisation : Maison de la nature et de l’environnement (MNE) Bordeaux-Aquitaine https://mneaquitaine.wordpress.com/, renseignements mnebxaquitaine@aol.com 

 « L’utopie ne consiste pas, aujourd’hui, à préconiser le bien-être par la décroissance et la subversion du mode de vie actuel ; l’utopie consiste à croire que la croissance de la production sociale peut encore apporter le mieux-être, et qu’elle est matériellement possible »

Crise du capitalisme, impératif de croissance, surconsommation, tentation d’un écofascisme… les textes et analyses d’André Gorz restent d’une actualité étonnante (et un peu déprimante).

Chiche ! Bordeaux vous invite à (re)-découvrir « Ecologie et Liberté », écrit en 1977, lors du prochain « LivrEcolo du mois » de l’Université Populaire de l’Environnement.
Venez écouter et discuter de quelques extraits choisis, partager vos impressions, vos avis, vos lectures

Chiche Bordeaux ! Jeunes écolos alternatifs et solidaires

Contact Lire la suite

D’un côté les ultralibéraux, de l’autre les écologistes ?

Jean-Marc Fedida, trublion de la bien-pensance écolo

NaturaVox, Thierry Crouzet le 13 août 2008

Dès qu’il est question des solutions pour atteindre un meilleur avenir, j’ai presque toujours constaté que deux camps se formaient : d’un côté les ultralibéraux, de l’autre les écologistes.

On a beau dire que le monde n’est pas tout blanc et tout noir, il nous apparaît souvent ainsi dans les débats où les opinions se cristallisent sur des positions extrêmes.

En gros, les libéraux veulent avant tout préserver les libertés individuelles. Ils sont donc contre des mesures qui voudraient imposer à tous certains comportements stéréotypés, par exemple rouler avec tel ou tel type de voiture, trier de telle ou telle façon les ordures, employer des ampoules économiques plutôt que classiques…

De leur côté, les écologistes pensent souvent que nous avons besoin de mesures érigées par le haut pour nous imposer certaines attitudes responsables.

Je me sens libéral et je trie mes ordures, j’utilise des ampoules économiques, j’ai le solaire à la maison, je mange bio… Lire la suite